Le monde de l'adoption internationale

Il y a plus d'un mois que je n'ai pas écrit sur le blogue. Ce n'est vraiment pas mon genre, mais j'avais un peu décrochée de la bloguosphère les dernières semaines. J'ai reçu surtout des nouvelles de l'adoption via les courriels du secrétariat à l'adoption internationale.

J'ai ainsi appris que la Chine avait temporairement suspendu les autorisations de départ pour se protéger contre la grippe H1N1 (ou grippe porcine). Je pense toutefois que la situation s'est rétablie depuis.

J'ai aussi reçu un courriel qui m'a plus surpris. Les Philipines suspendent les inscriptions pour des demandes d'enfants de 2 ans et moins. Leur liste d'attente serait trop longue actuellement et il y aurait des enfants plus vieux qui attendent pour l'adoption. J'ai été surpris parce que notre agence, Formons une famille, est agréée pour l'adoption aux Philipines. Notre personne ressource nous avait déjà dit que l'attente pour les Philipines était de deux ans environ et ce, depuis plusieurs années.

Notre agence est agréée pour l'adoption internationale dans 4 pays:
-La Chine où les délais d'attente sont en explosion;
-Les Philipines qui suspendent donc les inscriptions pour les enfants de 2 ans et moins;
-Le Viet Nam où les inscriptions sont limitées et il n'y a aucune possibilité d'inscription avant février 2010;
-et le Cambodge où tout est suspendu depuis déjà quelques années je pense.

Le secrétariat à l'adoption internationale a noté une diminution importante des enfants adoptés au cours de la dernière année. Le bref portrait de notre agence confirme-t-elle une tendance?

Tout cela pour dire à quel point l'adoption internationale est un parcours inconnu. Je ne pense pas m'être imaginée qu'il pouvait y avoir autant d'impondérables quand nous nous sommes lancés dans cette aventure. Je m'imaginais que nous attendrions simplement notre tour et que tout se ferait sans embûche. Mais maintenant, je sais que rien n'est certain sur ce parcours. Pour le moment, on attend, pis on attend, pis on va attendre encore un bon bout de temps. On ne choisi pas la voie rapide quand on choisi d'adopter un enfant à l'international.

L'important, c'est que nous demeurions avec la conviction de vouloir partager notre vie avec Anais. Plus que jamais, je sais à quel point ce projet est précieux et capital pour nous. Ce ne sera jamais nous qui déciderons d'y mettre fin et je ne voudrais tellement pas que des décisions prises par d'autres nous empêchent un jour d'embrasser Anais. Je l'aime tellement!

Geneviève