mercredi 26 décembre 2007

Hey les gars...


Bonjour pères adoptants ou futurs pères adoptants,,


Je sais que l'on ne s'adresse pas souvent à vous. Aujourd'hui, je fais exception.


On lit sur plusieurs blogues des témoignages sublimes de mères adoptantes ou de futures mères adoptantes. Ces blogues sont imbibés de leur réalité; et cette réalité est touchante, très touchante.


Mais parlons un peu de nous et de notre propre réalité.

Faut pas s'en cacher, c'est pas toujours facile. La démesure est omniprésente dans ce monde de la maternité adoptante. Je suis convaincu que nos petites filles auront une tonne de jouets et d'articles pour bébé de toutes sortes qui seront passés date lorsqu'elles arriveront enfin en sol québécois. Alors, les gars, allons de ce pas louer quelques entrepôts...

Cette toute proche démesure plane aussi sur mon couple. Hé oui, ma blonde a reçu à Noël une histoire sur livre et CD d'un panda qui est allergique à la pluie et qui rapetisse. Depuis, elle le fait écouter à tout le monde. Si je vous dis que je ne cesse de siffler la mélodie de la chanson thème depuis trois jours, me croirez-vous?. Jusqu'ici, je trouve ça ben cute, mais j'ai bien peur que ce ne soit que la pointe de l'iceberg.

De notre côté, nous, les gars, sommes toujours en quête de notre propre juste-mesure pendant que nos blondes flottent sur cette trop proche démesure. Et c'est là toute la différence. C'est sûrement notre juste-mesure qui nous permet de passer plus facilement cette longue période d'attente. Et il arrive bien souvent que cette juste-mesure passe pour de l'indifférence ou un manque d'implication auprès de nos blondes. Ce n'est pas le cas.

Pour ma part, ce n'est pas parce que je ne veux pas lire tout de suite la multitude de livres qui traitent de la Chine et de l'adoption que ce projet ne me tient pas à coeur. Mais à quoi bon lire ces livres deux ou trois ans avant notre départ; ma mémoire à courts termes ne subsistera pas jusque là. Ah, Raison, quand tu me tiens.

Et si certains d'entre-vous sont, comme moi, infertile. Je vous fait part d'un petit truc pour ne pas sombrer dans la culpabilité. Pour moi, ce fut l'humour qui alimenta cette autre juste-mesure.

Voici quelques exemples:

Lorsque je serai dans la quarantaine, aucun adolescent, fruit d'une ancienne conquête, ne cognera à ma porte en m'annonçant qu'il est mon fils. Si un jour, une telle situation survient, je rirai d'un bon rire gras en refermant la porte devant cet imposteur.

Parfois, ce sont des situations de la vie de couple qui créent de petits bijoux d'anecdotes. D'ailleurs, en parlant de bijoux...

Un jour, ma femme, un peu maladroite sur les bords, m'a malencontreusement frappé les bijoux (ce que d'autres appellent à juste titre les bijoux de famille). En s'excusant, elle prononça la phrase suivante: " Dis-moi que je n'ai pas fait mal à ton organe reprod..." en me regardant un peu mal à l'aise quant à l'utilisation de ce mot tellement inutile. Je n'ai pas su réprimer ce gros rire gras qui me caractérise.

Enfin, les gars, peut-on se permettre de rire un peu.

Hey les filles, prenez pas ça mal. Je continuerai à lire vos blogues que j'adore.

Au plaisir

Patric

lundi 24 décembre 2007

Joyeux Noël !!!

Bonjour à tous,
En ce 24 décembre 2007, s'amorce le temps des réjoussances en famillle. Beaucoup de bouffe et de cadeaux, mais surtout du temps à famille. Pour nous deux, il s'agit de notre 14e Noël ensemble. Nous avons ainsi passé par plusieurs étapes vers cette construction toujours dynamique de notre couple. Nous avons été des adolescents et des jeunes adultes passionnées rêvant d'un métier qui nous passionnerait et où on s'accomplirait. Au fil du temps, nos projets se sont poursuivis. Autour de nous, le paysage de Noël s'est aussi transformé. Des couples se sont formés, des unions ont été célébrées, de nouveaux foyers se sont fondées et des cellules familiales se sont crées.

Pendant ce temps, nous continuons de rêver. Notre famille finira aussi par être fondée. Cette année, pour Anaïs, un blog a été initié, une marraine à été désigée et un panda de Noël a été accroché. Anaïs, tu es en encore loin de nous, mais le soir de Noël, tes futurs parents prendront quelques minutes pour regarder le ciel en pensant à toi.

Joyeux Noël petite puce étoilée,
tes futurs parents.

jeudi 20 décembre 2007

Un blogue, des blogueurs, une réalité, des émotions...

Étant de nouveaux blogueurs, nous ne nous imaginions pas ce qu'un "blogue" pouvait nous apporter.

D'une part, nous quittons, avec ce blogue notre isolement. Nous rencontrons virtuellement d'autres parents aux humeurs semblables aux nôtres. Nous partageons avec eux cette aventure sur leurs merveilleux blogues où toutes les facettes de l'adoption y sont représentées. Il y a une totale absence de romance ; nos joies et nos épreuves s'entremêlent dans un juste équilibre. C'est notre plus pure RÉALITÉ.

D'autre part, (et n'y voyiez pas d'incohérences avec nos propos antérieurs, l'adoption est une montagne russe. La raison et l'émotion y mènent un dur combat), nous pensons beaucoup plus souvent à Anaïs. Elle est omniprésente, bien qu'elle ne le sache pas encore. Cela fait parfois sourire, d'autres fois souffrir. L'attente d'une DATE, la fameuse date du départ, c'est ce qui est le plus difficile. Je repète souvent qu'il ne sert à rien d'essayer de contrôler une situation sur laquelle nous n'avons pas de contrôle. Bien facile à dire...


Enfin, sur une note plus réjouissante: nos coups de coeur.


-Ptité mère nature (hilarant), message du 18 décembre sur le blogue de Patricia et Éric.

-Le tissu no 69 et le poême "1000 et un essais" sur le blogue à Marie-France et Francis.

-Le jour 723, où il y a un magnifique exposé sur Gandhi et un fer à friser.(Hilarant encore une fois). Voir le blogue à Pascal et Vicky.


Merci pour ces petits bonheurs.


Notre résolution pour 2008 : vous rencontrer.

Joyeuse fêtes.


Patric et Geneviève.

mardi 18 décembre 2007

Un panda pour Noël

Voici la petite histoire de ce panda qui habite notre sapin de Noël. Annie, mon amie depuis l'adolescence et avec qui j'ai fait plusieurs folies a créer une tradition depuis déjà plusieurs années. Cette tradition est de m'offrir une boule de Noël à chaque année. En échange, j'offre une boule de Noël à sa charmante fille, dont j'ai l'honneur d'être la marraine, la souriante et charmante Marilou.

Cette année, Annie s'était donné un défi de taille. Sachant que nous commencions à collectionner des articles pour enfant avec des pandas (toutou, marionnette et courtepointe), elle s'est mise à la recherche d'une boule de Noël en panda.
Travaillant sur la route, elle m'a avoué s'être arrêtée à des boutiques de décoration dans diverses villes de notre grande et magnifique province à la recherche de cette décoration unique. Elle l'a finalement trouvé à la Boutique de Noël du Vieux Québec. J'imagine avec plaisir son grand sourire lorqu'elle l'a enfin trouvé.
Merci Annie pour ton amité et ta solidarité dans l'attente d'Anaïs. Anaïs aura une marraine merveilleuse.
Geneviève xxx

dimanche 16 décembre 2007

La juste mesure ( partie 2)

Bon, la tempête fait rage dehors. Alors, autant profiter de ce temps pour écrire une fois encore.

Bon, où en étais-je? Oui, à la conciliation...la conciliation entre la joie d'autrui et nos propres préoccupations.

Allons un peu plus loin, si vous le voulez bien. Pourquoi donc ne pas partager la joie des autres, ils partageront sûrement la nôtre lorsque, le moment venu, Anaîs arrivera en Amérique.

Nous en sommes donc au deuxième pas de la conciliation, c'est-à-dire de profiter de la joie d'autrui; et c'est ce que nous faisons désormais Geneviève et moi. Beaucoup de nouveaux nés et d'enfants nous entourent. Nous profitons de chaque moments en leur compagnie; que ce soit Marilou, la filleule à Geneviève, Béatrice, ma filleule que je ne vois pas assez souvent à mon goût, Mathilde, Annabelle, Florence, Thomas, Ariane et biens d'autres qui ne sont pas nommés ici ou qui ne sont pas encore nés, mais qui arriveront bientôt (je serai oncle..eh oui...). Tous nous aident à patienter.

En réalité, lorsque nous les voyons, il n'est plus question de nos propres préoccupations. Je crois que la clé est d'accepter les faits. Nous sommes incapable d'avoir un enfant biologique. Personne n'a rien à voir avec cet état de fait.

Pourquoi alors les parents biologiques devraient subir les contrecoups de nos préoccupations? Eh oui, ce ne fut pas le cas pour nous ( merci d'ailleurs pour ta compréhension Annie), mais bien d'autres personnes ont vu leurs relations s'effriter en raison d'une grossesse. Puisque la fertilité ou l'infertilité n'est la faute de personne, à quoi bon les envier. Nous ne ferions que rater une multitude de petites joies qui ne demandent qu'à être partager.

Pour notre part, Anaïs a déjà beaucoup d'amis qu'elle ne connaît pas encore et qui partageront la joie, une autre, de se retrouver entre cousins, cousines, beau-cousins, belle-cousines, amis, amies, etc.

Patric et Geneviève

La juste mesure ( partie 1).

Il nous est tous arrivé d'être jaloux d'amis ou de membres de nos familles qui peuvent avoir ce dont il nous est interdit, c'est-à-dire un enfant biologique.

Je me pose aujourd'hui cette question: "Dans quelle mesure sommes-nous capable de concilier cette joie extérieure à nous et nos propres préoccupations? Cette joie parfois difficile à supporter. Cette joie de l'annonce d'une grossesse ou, pire, d'une nouvelle grossesse. Nous ne pouvons en avoir un, eux ils en auront deux...

Cette joie nous ramène à chaque fois à nos propres échecs. "Échecs" ? que dis-je? "Échec" est un mot trop dur qui nous responsabilise face à ce que la nature nous impose. À vrai dire, il ne s'agit pas à proprement dit d'échec, puisqu'il est difficile d'avoir du pouvoir face à l'impossibilité d'avoir un enfant biologique.

En somme, ça n'a aucun lien avec le mérite ou la volonté. ll ne s'agit là que d'un coup de dé.

Alors, la jalousie...que vient-elle faire la dedans? Et les deux aventures ne se valent-elles pas? La joie que nous vivrons est seulement reportée, n'est-ce pas? Mais cette joie ne sera-t-elle pas plus grande, puisque l'attente lui donne, à chaque jour, plus d'intensité encore...

Mmh...Serait-ce là un premier pas vers la conciliation?

Nous attendons vos commentaires.

À suivre...

Patric et Geneviève

samedi 15 décembre 2007

Bonjour à Éric et à Patricia

Nous avons communiqué hier avec deux personnes qui, comme nous, sont en attente d'une petite chinoise en date du 26 mars 2007. C'est toujours réconfortant de rencontrer des personnes qui vivent les mêmes émotions. Nous sommes encore très excité de ce contact. C'est un besoin que nous ressentons de partager notre réalité avec des personnes qui sont plus aptes à la comprendre.

Il est difficile pour plusieurs de comprendre le choix de l'adoption et les questions fusent de toutes parts. Ces questions sont souvent naîves, mais, heureusement, seulement quelques-unes d'entre-elles s'avèrent blessantes. C'est souvent le manque d'informations qui posent problèmes et nous sommes là pour les informer sur notre projet de vie. La plupart des gens considèrent la naissance d'un enfant biologique comme normal et allant de soi. Il en est pas de même pour nous.

Nous ne voulons pas nous apitoyer sur notre sort, surtout pas. Nous sommes heureux de vivre cette aventure. Mais dès qu'une situation semble hors du commun (l'infertilité et l'adoption), il y a toujours quelqu'un pour questionner votre choix et proposer des alternatives qui ont déjà fait l'objet de longues discussions au sein du couple. Oui, nous avons délaissé la conception "In vitro" et l'adoption au Québec. Nous voulions ainsi éviter des déceptions probables.

Quelqu'un m'a même suggéré de faire de la plongée sous-marine, il paraît que ça aide la fertilité masculine. Peut-être, mais je me refuserai toujours de vivre dans l'attente d'un miracle.

Nous attendons alors sagement dans notre foyer, l'arrivée d'une petite Anaïs.

Patric et Geneviève

vendredi 14 décembre 2007

À tous les adoptants en attente d'une petite chinoise

Bonjour à tous ceux et à toutes celles qui, comme nous, attendent impatiemment une petite chinoise. Nous sommes ouverts à toutes communication pour combler ces longs moments d'attente. Notre dossier a été enregistré en Chine le 26 mars 2007 et nous adoptons via la société "Formons une famille".

Au plaisir de partager avec vous.

Patric et Geneviève
Lévis, Québec, Canad