jeudi 30 décembre 2010

Le chemin parcouru

Il ne reste plus que 2 dodos à l'année 2010. Ces derniers jours, je pense à tout le chemin parcouru depuis 2 ans.

L'année 2009, à été celle de la tristesse avec la perte de notre Émilianne. Cette petite fille qui grandissait dans mon ventre, mais qui n'a pas pu survivre. Elle est notre ange, bien collée à son grand-père Raymond et jouant avec sa petite cousine Rafaëlle aussi décédé le même été.

2009 s'est terminée sous le signe de l'espoir avec les modifications à notre dossier d'adoptants pour accueillir un enfant à besoins spéciaux.

2010 a commencé dans l'impatience. Quand est-ce que le téléphone va sonner? Et puis, l'appel magique est survenu le 19 mars, vers 10h30 du matin. Presque 3 ans, jour pour jour, après le dépôt de notre dossier d'adoption en Chine. Nous sommes tombés littéralement en amour avec cette petite fille. Mais, elle semblait si triste sur les photos. Nous voulions partir à sa rencontre le plus tôt possible. Ces semaines ont été les plus longues de ma vie. Ce dernier droit de l'attente nous paraissait interminable. La rencontre, le moment magique, s'est produit le 21 juin 2010. Une journée que je n'oublierais jamais. Voir et toucher ma fille pour la première fois. Savoir que plus rien ne nous séparera, que nous sommes enfin réuni.

Le reste de l'année 2010 a passé comme un éclair. Le bonheur a envahi notre demeure. Il y a eu quelques événements importants: le mariage d'Éric (le grand parrain d'Anaïs), la chirurgie à la lèvre, la première neige, le premier "maman" et tant d'autres. Mais, le plus extraordinaire, c'est que je savoure chaque minute avec ma fille comme la plus grande des richesse.

2011 commence avec une seconde chirurgie, passage obligé pour notre merveille de Chine. Néanmoins, la poursuite de notre belle vie de famille continuera à nous apporter le plus grand des bonheur.

Au passage, Raphaëlle a aussi une nouvelle soeur sur terre, Béatrice qui est née en pleine forme le 8 décembre 2010. Comme quoi, les montagnes russes de la vie finissent toujours par nous offrir le plus beau.

Bonne année 2011 à tous!
Geneviève

vendredi 24 décembre 2010

Joyeux Noël

Nous y avons rêvé depuis trop longtemps, le premier Noël avec Anaïs. Tout est prêt, sapin, cadeaux et Père Noël. Je pensais me sentir totalement festive, mais ce n'est pas le cas.

Je me sens...MALADE. La faute en est au maudit BigMac que j'ai mangé hier midi. J'ai cet air vulgaire en tête depuis cette nuit. Il résume parfaitement bien ce que j'ai vécu et comment je me sens ce matin.

Je vous laisse donc sur ces paroles du coloré Mon'oncle Serge:

Quand on s'arrête sur le bord de la route
Au gros M jaune pour y manger de la chnuit
En renvoyant le tout dans un bocal vert
Je pense au clown pis chus en beau calvaire

Ah sacramant!
Ça fait du bien de sacré

Je ne pensais jamais écrire un jour ce genre de chose sur mon blog. Néanmoins, joyeux Noël à tous. Faite attention à vos estomacs!

Geneviève

vendredi 17 décembre 2010

Ce sera ton premier Noël

Bonjour à tous,

Je fais exception, aujourd'hui, c'est le papa d'Anaïs qui écrit un petit mot avec sa fille sur les genoux. C'est qu'elle adore les gadgets électroniques et informatiques ma petite "chaucotte". C'est la digne fille de son père.

Je vous écris aujourd'hui, pour vous faire part de ma joie de partager un Noël avec ma famille. Tout comme vous, j'ai souvent imaginé ces moments. Je vous dirais que rien ne vaut la réalité.

Anaïs est une petite contemplative, tout comme sa mère. Elle est éblouie par tout ce qu'elle voit pour la première fois, elle se garde un moment, parfois court, parfois plus long, pour s'y adapter. Pour la neige, elle commence à s'y faire; pour l'aspirateur, c'est les bras de maman à tous les coups (vous comprendrez que c'est papa qui passe la méchante balayeuse); pour la TV, je vous dirais que bientôt je vais perdre mon titre de grand boss de la télécommande; pour l'amour d'une maman et d'un papa, elle vie, selon moi, un parfait bonheur que nous partageons avec elle.

J'ai passé beaucoup de temps avec ma fille ces derniers temps. De l'observer faire des prouesses telles que de tenter de mettre sa couche seule (je vous dirais qu'elle va y arriver bientôt. C'est le temps qu'elle soit propre!); faire des pirouettes,dire maman; enlever toute seule les pelures de ses clémentines; défaire les noeuds de sa tuque; comprendre des directives compliquées, telle que "Va porter les livres sur la table et je t'ouvrirai alors la porte de l'armoire des jeux"; d'identifier toutes les parties ou presque de son corps et biens d'autres choses qui m'éblouissent à tous les jours.

Un papa heureux et fier de sa fille

Patric

mercredi 8 décembre 2010

Le téléphone a sonné

Ce matin, le téléphone a sonné pour nous annoncé la date de la prochaine chirurgie à Anaïs. Ce sera le 4 janvier. Notre petite "chaucotte", comme l'appel son papa, fera encore preuve d'un grand courage.

Geneviève

lundi 6 décembre 2010

Souvenirs

Il y a des moments ou nous aimerions savoir ce qui se passe dans la tête de notre fille. Ce fût la cas hier soir. Nous avons sorti la boîte avec tous ses souvenirs de Chine et autres effets que nous avons conservés pour elle. Elle a fouillé dans tout cela avec un vif intérêt et elle s'est particulièrement accaparée des vêtements qu'elle portait lorsqu'elle nous a été remise. Il n'y avait pas moyen de les lui enlever et elle a joué avec toute la soirée. Est-ce qu'elle les a reconnu? Quels sont les souvenirs qu'elle a de sa vie avant nous?

Alors qu'Anaïs dort de mieux en mieux, nous avons eu droit a une grosse crise hier soir avant de s'endormir.

J'ai hâte qu'elle soit capable de parler pour qu'elle puisse nous exprimer ce qu'elle ressent et ce qu'elle pense. Pour ça, on risque de devoir attendre encore car nous n'avons toujours pas la date de sa prochaine opération. Ce devait être en janvier, mais je commence à en douter.

Geneviève

mercredi 1 décembre 2010

Le Père Noël

Bonjour à tous,
Je vous informe de notre expédition au pays du père Noël tel que promis. Marie-France et moi avons été agréablement surprises de leur réaction. Par de grand élan de joie car c'était la première fois qu'elles entendaient parler de ce bizarre de bonhomme. Mais, tout de même, elles n'ont pas pleuré et elles ont accepté de rester sur ses genoux le temps d'une photo.

La photo est maintenant sur le réfrigérateur et Anaïs la regarde plusieurs fois par jour. Elle pointe le père Noël et se pointe avec ses petits doigts.

Geneviève